J'ai des préoccupations écologiques depuis mon adolescence, comprenant que, sans nature, la vie serait infiniment plus triste et même impossible: comment se nourrir dans un désert ? Concrètement, cela a commencé par l'observation des oiseaux. Plus tard, à l'âge adulte, j'ai organisé ma vie pour tenter de diminuer mes émissions de gaz à effet de serre: habiter près d'une gare, installer des panneaux solaires (25 ans déjà), réduire mes trajets, favoriser le vélo. Je me suis longtemps impliqué dans le GRACQ, contribuant à améliorer la situation dans Ottignies. Ceci est très difficile dans un contexte de voiture-reine ('En Wallonie, il faut une voiture ', 'Un logement, c'est deux parkings'). Je suis soucieux de donner des alternatives de mobilité aux citoyens, sachant que je vois un nombre croissant de personnes qui ne peuvent plus conduire pour raisons de santé et qui se sentent perdus. C'est d'autant plus nécessaire qu'une voiture en plus représente 5 places de parking en plus (à la maison, au travail, dans les commerces, les centres de loisirs, les administrations,...). La minéralisation du sol qui en résulte favorise les inondations. Pour moi, la meilleure mobilité est la proximité.